ETAPE N°4
Avec ce QR CODE, vous pouvez consulter toutes les histoires et anecdotes de la Place de la Mairie, de l’Ehpad et l’herbier des enfants de l’école sur votre mobile. 
PLACE DE LA MAIRIE
LA MAIRIE

Ancienne maison des échevins (XVe siècle)

En 1198, le baron de Donzy affranchit la ville et permet à celle-ci de s’organiser en commune. Des officiers municipaux, les échevins choisis parmi les bourgeois de la ville furent chargés de l’administration de la commune. Les officiers municipaux étaient nommés tantôt par le roi tantôt par la communauté. François Gaschot est le 1er échevin connu en 1653. En 1705, François de Lespinasse est Maire perpétuel de la ville de Donzy.

Plusieurs membres de la famille Frappier furent échevins et maires de la ville de Donzy, au XVIIIe siècle :

Echevins : François Frappier, 1647 ; Jean Frappier de Jérusalem, 1763 ; Maires élus : Frappier des Traces, 1790 et Augustin Edme Frappier en 1793 (né le 12/10/1755 à Donzy, guillotiné le 15 Juillet 1794 à Paris, peu après les frères Rameau de Saint Père, ses cousins).

À l’origine, l’hôtel de ville était situé à Donzy-le-Pré, qui était la ville primitive de Donzy. Il fut transféré après la ruine de cette ville en 1434, dans la ville nouvelle. En 1479, selon l’abbé Rouget (« Donzy civil » 1752 –Abbé Rouget), il était situé à l’extrémité de la rue Saint Christophe (actuelle Grande Rue). Il fut détruit dans l’incendie qui ravagea la ville, en 1488. Aucun document ne situe l’endroit où il fut reconstruit.

Cette maison appelée « maison des échevins » n’a été occupée que pendant cinq ans par la Municipalité.

À l’origine elle fut reconstruite dans la seconde moitié du XVIe siècle, dans le style Renaissance. Elle était propriété de la famille Pignolet. Le 13 novembre 1788, elle est achetée par la Municipalité, aux époux Pignolet pour y installer l’Hôtel de Ville, l’école et le recteur. Les échevins puis le conseil municipal y siègeront jusqu’au 24 février 1793. À partir de cette date, l’Hôtel de Ville devenu trop exigu s’installe provisoirement dans les dépendances de l’ancien couvent. Le couvent des Congrégantines avait été acquis par l’État comme Bien national.

Le couvent est vendu à la Municipalité la même année, mais ce n’est qu’en 1830 que la Mairie s’installe définitivement dans l’ancienne chapelle du couvent où elle se trouve encore.

LE BLASON DE LA VILLE
Dès l’an 1000, Donzy était une importante baronnie avec 8 châtellenies et 181 fiefs mouvants. La ville prit alors comme blason un fond d’azur à pommes de pin d’or, couleurs du baron Geoffroy III que l’on peut observer sur le fronton de la façade de la Mairie.

LA PLACE DE LA MAIRIE

La Place de la Mairie s’appela successivement Place des Tillets (tilleuls), Place de l’Egalité puis Place de la Chaume. Une bascule publique s’y trouvait. Elle a également servi de terrain de basket.

Pour mémoire, Donzy a été dotée d’une brigade de maréchaussée à compter du 1er juillet 1170, par décision de M. Dupré de St-Maur, intendant de la Généralité de Bourges. Située tout d’abord Faubourg de Bouhy, elle fut transférée Place de la Mairie qu’elle quitta en 1992 pour s’installer rue de la Bertine.

Source : « Mémoire en images – Le canton de Donzy » Sylviane et Georges Narcy. Octobre 2017

Autrefois, ce quartier de la Place de la Mairie présentait une activité commerciale importante et variée : un café à l’emplacement de la Place Helvétius, un réparateur de vélos, deux épiceries, un médecin, un bistrot-taxi et pompe à essence, une modiste et couturière, un café-restaurant tenu par Melle Coignet et ses parents, un bourrelier, un cordier…

Composition néo-naïve de François Lesourt Chanton (1937-1997), illustrant bien la lumière du matin, avec ciel bleu, sur la façade de la Mairie.

Source : « Les peintres du Donziais » de Georges Narcy. Editions de La Camosine.

LE MONUMENT AUX MORTS

Le monument aux morts de la Grande Guerre a été érigé courant 1923 et inauguré le dimanche 4 novembre 1924, en présence du Préfet et des Sénateurs Marché et Provos-Dumarchais. Il a été financé par la Commune et une souscription publique ayant rapporté 9 614 francs. La statue en bronze reposant sur un socle de pierre représente une jeune femme au drapeau.

Photo de Michel Barrière.

LE CAFE  DE LA MAIRIE

Ce bâtiment était une boucherie-charcuterie (vraisemblablement autour de la 1ère Guerre Mondiale) tenu par M. Laine . Celui-ci décède dans les années 1930 et c’est son épouse qui continuera cette activité. Sa spécialité était « la crépinette » et on venait acheter les crépinettes à  « la mère Did ». Devenu débit de boissons dans les années 1940, il est tenu par M. Octave Morlat qui confiera la décoration de ce bistrot à Olivier Boyault, artiste peintre local (frise feuilles de vigne et grappes de raisin). Jusque dans les années 1950, il sera dénommé Café de la Chaume. Melle Coignet, propriétaire d’un café et d’un restaurant situés en face aurait acheté le bâtiment en 1955 mais ne l’a jamais personnellement exploité.

L’anecdote des Brouettes et la preuve de l’existence d’une léproserie

Dans le début des années 1970, ce café de la Mairie fût tenu par Robert Rat, dénommé « Canette »… Nicole Madelain et Frédéric Coudray nous racontent une anecdote bien singulière sur les résidents de l’Ehpad qui repartaient du café le dimanche en brouette… Dans cet enregistrement, Jean-Louis Chantreau nous rapporte également la preuve de l’existence au 13ème siècle d’une léproserie dans ce quartier de la Place de la Mairie…

L’ECOLE PRIMAIRE

L’école primaire actuelle, située près de la Mairie était à l’origine l’école publique des garçons. Elle fut construite en 1874 à l’emplacement des dépendances du couvent des Congrégandines qui abritaient déjà une école et un collège dirigés par des religieux.

Photo de Michel Barrière.

 

L’herbier de certains végétaux du parcours

Les enfants de l’école élémentaire ont réalisé un herbier de quelques végétaux que l’on peut retrouver sur le parcours de L’ESCAPADE. Ce joli panneau est installé sur les grilles de l’école…et si vous suiviez la grenouille pour les découvrir ?

 

L’EHPAD « LES JARDINS DES LAIGNES » 

L’Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) « Les Jardins des Laignes » est créé en 1956. Il a fait l’objet tout au long des années de nombreuses transformations. Couvent tenu par les religieuses jusqu’en 1946, il devient laïc et est transformé en hôpital rural avec la nomination d’un directeur. En 1967, une maison de retraite de 30 lits est construite mais la maternité ferme. En 1984, l’établissement est transformé et se dote d’une section de cure médicale. C’est en 2004, que l’établissement devient un EHPAD.

Aujourd’hui, il est doté de 124 lits, principalement en chambres particulières. Les 3 bâtiments sont reliés par une galerie centrale vitrée qui permet d’accéder facilement à tous les locaux. Son nom tient des nombreux petits jardins potagers qui sont cultivés de l’autre côté des rives du Nohain aux abords de l’EHPAD.

Retrouvez toutes les actualités de l’EHPAD Les jardins des Laignes ici.

Photo de Sonia Millant.

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