ETAPE LA GRANDE BROSSE
Découvrez avec ce QR CODE les histoires et anecdotes du hameau de La Grande Brosse, de la Chapelle St-Etienne et du tilleul Sully, de l’arrivée de l’eau potable, de l’histoire d’amour impossible, etc.
La Grande Brosse avec la Petite Brosse, les Pichons, Les Rollands, Châtelaine et les Goths forment le hameau des Brosses. En vieux français, le nom « Brosse » était donné aux bois rabougris et broussailleux, ce qui correspond aux bois entourant le hameau des Brosses. A partir de la Révolution, les Brosses ont été rattachées à la Commune de Donzy. En 1896, sa population était de 242 habitants, majoritairement cultivateurs. Aujourd’hui, ce sont 180 habitants et seulement quelques agriculteurs qui peuplent le hameau.

Les archives ne permettent pas de retrouver toute l’histoire du village. Toutefois, on sait qu’il fut incendié et saccagé par les Huguenots, protestants venus de la Charité en 1569. En 1571, les Huguenots occupaient Donzy depuis plus de deux ans. Ils pillèrent dans l’une de leurs courses, une nouvelle fois le village, en quête de vivres et de fourrage. Mais les habitants leur opposèrent une forte résistance et Donzy put se libérer du joug des protestants.

Le hameau des Brosses correspond à une châtellenie : il existait à l’extrémité de ce hameau, un château aujourd’hui disparu. Parmi les seigneurs qui possédaient la terre de la Brosse et les Avis, on ne retrouve que quelques noms (1) : André de Lamoignon (XVe), Guillaume de Bar (XVe), Françoise des Fontaines (XVIe).

Dans une délibération de la commune de Donzy, le 4 septembre 1764, le marquis François Maxime de Puységur, Lieutenant Général des Armées du roi, commandeur de l’ordre de Saint Louis est désigné comme seigneur de la Brosse et des avis (2). Le marquis de Puységur possédait également à cette époque le château de Mocques, commune de Saint Martin-sur-Nohain et le moulin du Commandeur à Donzy.

Source : écrit d’Arlette Vergneaux sur l’histoire et le patrimoine de La Grande Brosse, d’après La Camosine n°153.

LE PATRIMOINE

Les Brossériots, comme s’appellent eux-mêmes les habitants du hameau, forment une communauté attachée à ses traditions et à son patrimoine bâti et végétal. 

La CHAPELLE SAINT-ETIENNE DE LA BROSSE

Edifiée vers 1155 (1), la chapelle de la Grande Brosse est dédiée au Diacre Saint Étienne, premier martyr, selon les actes des apôtres aux chapitres 6 et 7 pour avoir témoigné de la résurrection de Jésus. Condamné à la lapidation, le Saint est représenté avec la palme du martyre et une pierre, instrument de son supplice. Il est vêtu d’une dalmatique permettant de l’identifier comme Diacre. De temps immémorial, l’église Saint Etienne était entretenue par les habitants du village, grâce à l’exploitation des fruits des noyers qui poussaient aux environs du hameau. Cette pratique fut supprimée à la Révolution. Avant 1789, l’église était dotée d’une rente par une location des 89 boisselées de terre qu’elle possédait qui furent vendues à la Révolution comme bien national (2).

Le village de la Grande Brosse fut saccagé et incendié à deux reprises par les Huguenots, venus de la Charité et conduits par Marafin de Garchy. L’église n’eut pas à souffrir de ces attaques. Ce sanctuaire en croix latine est composé d’une seule nef voûtée en berceau, éclairée par quatre baies plein cintre, séparée du chœur par une arcade brisée, et de deux chapelles latérales du XVe. Ces chapelles de plan rectangulaire communiquent avec le chœur par des arcades en plein cintre dont les nervures retombent sur des piliers présentant des culots prismatiques. Elles sont éclairées par une baie géminée au sud et tréflée au nord. La chapelle sud est dédiée à la Vierge. Dans la chapelle nord se trouvent deux sépultures du XVIIe siècle dans lesquelles sont inhumés les desservants ou bienfaiteurs possibles de cette petite église. Dans l’une d’elles est inhumé un homme nommé Mersier, décédé à l’âge de 36 ans en 1662 ; sur l’autre sépulture sont gravés les noms de Marit Normand et Tiennet Lauran (sans date).

L’abside en cul de four est éclairée par deux baies étroites.

Le portail plein cintre d’inspiration romane, surmonté d’une baie étroite est construit en saillie. La porte récemment rénovée s’ouvre sous une archivolte composée de plusieurs voussures ; l’archivolte supérieure en anse de panier étant soulignée par une baguette ornée de dés imbriqués.

Ce portail est encadré par deux colonnes présentant deux chapiteaux sculptés ; celui de droite présente des animaux stylisés et une tête anthropomorphe à sa partie droite. Celui de gauche montre un décor de feuilles d’acanthe. Les colonnes du portail présentent de nombreux graffitis témoignant des pratiques superstitieuses des habitants du village et des environs. Le beffroi du petit clocher de l’église renferme une cloche du XVIIIe siècle, bénie le 7 septembre 1738. Elle a pour marraine Marie Anne Frappier de Montbenoit et pour parrain Augustin Palteau, avocat au parlement et bailli de la Grande Brosse et a reçu le nom Marie Anne Augustine (3).

La chapelle Saint Etienne de la Brosse a fait l’objet d’une restauration au XIXe siècle. La nef a été rétrécie par la construction d’un hall d’entrée. Depuis quelques années, une association de sauvegarde de la chapelle s’est créée et effectue grâce à des dons des travaux de restauration.

(1) Aucun document ne nous est parvenu précisant la date exacte de construction de cette église.

(2) d’après « Histoire de Donzy » Armand Bedu en 1878

(3) Acte de baptême de la cloche Saint Etienne de la Brosse – archives paroissiales (mairie de Donzy)

 

LA CLOCHE DE SAINT-ETIENNE DE LA BROSSE (XVIIIe siècle)

Cent ans après que l’empereur Constantin Le Grand ait autorisé le culte chrétien, l’évêque Saint Paulin a inventé en 430 l’usage des cloches pour convoquer et assembler publiquement les fidèles au service divin. L’histoire veut que la première cloche soit apparue en France dans l’église de Sens, en 614. Le petit beffroi de l’église Saint Etienne de la Grande Brosse supporte une petite cloche bénie et baptisée le 7 septembre 1738.

Elle eut pour parrain, maître François Augustin Palteau, avocat au parlement et pour marraine, Marie Anne Frappier. On lui donna le nom de Marie-Anne Augustine.

La cérémonie eut pour témoins Anne Angélique et Cécile Thierrat (1), Anne Angélique Thierrat (sœur de Cécile et fille de Guillaume Thierrat, médecin à Donzy et d’Anne Usquin, née à Donzy le 5 Octobre 1722 et décédée à Donzy en 1805). Elle a épousé à l’âge de 27 ans, en 1742, Joseph Marie Frappier de Montbenoit. De cette union, 9 enfants sont nés, dont : Joseph Didier Frappier des Sablons qui émigra à l’Ile de France (Maurice) où il épousa Emilie Sorbets.

De cette union naquit 4 filles dont : Angélique mariée à M. Autard de Bragard, grand-mère de Louise Hélène Autard de Bragard, née à l’Ile Maurice (1848-1909) qui a épousé en 1869, Ferdinand de Lesseps (1805-1894), constructeur du canal de Suez.

La famille de Lesseps possédait au XIXe siècle, la terre et le château des Granges à Suilly la Tour (2).

En 1789, un décret révolutionnaire ordonnait que toutes les cloches des églises soient fondues. Les habitants de la Grande Brosse furent autorisés à conserver leur unique cloche. Selon la mémoire des habitants, cette cloche avait pour vertu d’éloigner les orages. On avait donc l’habitude de sonner la cloche lorsque l’orage menaçait les biens et les récoltes. Les habitants des villages voisins qui voyaient les orages s’abattre sur eux, laissant indemne le village de la Brosse demandèrent aux « brossériots » avec insistance de ne plus tirer la cloche.

(1) Archives municipales de Donzy

(2) D’après les recherches généalogiques de Madame Rosine Alamy et l’ouvrage de Philippe Le Grontec « Les Rameau de Saint Père » 2009

LE TILLEUL SULLY
Photo de Michel Barrière.
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Epargné par les hommes et les éléments, le tilleul de la Grande Brosse coule des jours paisibles près de La Chapelle Saint Etienne. Il fait l’objet de l’attention de la Municipalité et des habitants du village.

« Ce vieux monsieur », plusieurs fois centenaire dont la hauteur est estimée aujourd’hui à 15 mètres environ est creux à l’intérieur. Il a une circonférence de 8 mètres. Sully avait ordonné que l’on plante un tilleul pour symboliser la renaissance de la France avec la paix civile retrouvée après les guerres de Religion au XVIe siècle mais il voulait également que l’on utilise les fleurs des tilleuls pour soigner les malades.

Le tilleul (tilia platyphyllus) était utilisé depuis l’Antiquité pour les vertus thérapeutiques de ses fleurs riches en vitamine C : antigrippal, antispasmodique, anti-inflammatoire, sédative, antidépresseur… Ces bourgeons macérés soigneraient la ménopause.

Au Moyen-Âge, le tilleul est un bois sacré utilisé pour sculpter les statues des Saints qui ornaient les églises. On utilisait aussi son écorce pour confectionner de la ficelle et de la corde. Mais il est également l’objet de superstitions : on lui conférait la vertu de protéger du méfait du diable et de la peste. À la Révolution, à cause de tous ces symboles religieux et superstitieux, la plupart des tilleuls sont arrachés. Les catholiques en avaient plantés par centaines…

Paradoxalement, une grande partie des 60 000 arbres plantés à la Révolution en 1792, dans chaque commune de France, furent des tilleuls…

Le tilleul de La Grande Brosse a inspiré des écrivains dont Louis Chedid et Franck Berthoux 

« Elle dort à l’ombre du tilleul,

Son corps caressé par les feuilles,

Délicatement.

Pour un arbre, que de sentiments !

C’est l’heure où les bêtes vont boire,

Pourtant silence à l’abreuvoir.

Pas un bruit à la basse-cour,

Pour des chevaux, cochons, canards,

Que d’amour ! »

Louis Chédid

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« Je suis revenu m’asseoir sous le tilleul de la Grande Brosse. Je suis confortablement assis contre son tronc vénérable pour écouter encore ses histoires :

Pourrais-tu me raconter une histoire mettant en scène un de mes ancêtres qui aurait vécu dans ton patelin ?

Alors, que je me rappelle… Tes ancêtres se nommaient Madelin, n’est-ce pas ? Le problème est qu’à la Grande Brosse la quasi-totalité des habitants s’appelaient Madelin.

Je me souviens d’un gars qui se prénommait Jean Le Futé, un malin de première. On leur donnait des surnoms car, dans une même famille ils pouvaient tous s’appeler Jean, ou Mathieu, ou encore Joseph.

Le Futé est né en 1732, et a vécu dans la maison qui se trouve derrière le lavoir. Au printemps 1757 il a 25 ans et il est amoureux de la fille d’un voisin.

Un matin du mois d’avril, il va trouver le père de l’élue de son cœur pour lui demander sa main.

Monsieur Trottier (c’est son nom) refuse. Anne, sa fille, est trop jeune ; elle n’a que 17 ans.

Et puis des rivalités ancestrales entre familles font que les arguments pour refuser ne manquent pas.

Pour autant, le jeune homme ne se tient pas pour battu. Il échafaude un plan pour prendre de force la fiancée qu’on lui refuse avec mauvaise grâce.

A l’aube du 10 juin 1757, la mère monte réveiller sa fille : la couche est vide ! on l’appelle, aucune réponse. On la cherche partout dans la maison, on fait chou blanc. Force est de constater que la belle Anne a disparu.

Le père Trottier se rend chez le père Madelin où l’on constate que le Futé n’est plus là non plus.

Sur le lit, un mot griffonné à la hâte : « Nous nous aimons et nous nous marierons malgré votre refus. Jean ».

A cette époque, petit, il faut savoir qu’il était impossible d’aller contre le vouloir des parents. Ce mariage n’aurait donc pas lieu avant la mort du père. Comment allaient-ils vivre d’ici là ? Dans l’illégalité, la clandestinité, pire, le péché ? Et tout le déshonneur qui rejaillirait comme une marque indélébile sur les deux familles ; notamment celle de la fille – une Eve qui aura (une fois de plus) entraîné l’homme dans la désobéissance, la faute et le crime contre l’ordre et la religion.

Il fallait avoir du cran pour faire une chose pareille. Plus d’un s’en est mordu les doigts.

On rechercha et l’on fit rechercher par la maréchaussée les deux fugitifs. En vain. On ne retrouva aucune trace des deux amants, aucun indice pouvant indiquer leur route. Ils s’étaient littéralement volatilisés.

Dix jours plus tard, le curé de la Grande Brosse alla chercher en hâte les parents des deux jeunes gens pour les ramener dans l’église où se trouvaient Anne et Jean. Pour mettre un arrêt définitif aux rumeurs, ragots et autres cachotteries, on les maria sur le champ, sans plus attendre. Le Futé était parvenu à ses fins : épouser sa bien-aimée avec qui il eut huit enfants, dont quatre moururent en bas âge. Le dernier enfant, qu’ils appelèrent Jean, est de ta lignée.

Tu ne me dis pas comment ils ont fait pour disparaître ainsi pendant dix jours sans laisser aucune trace ?

Au moment de cette histoire, je venais d’avoir deux cents ans. J’étais fier et généreux. Mon feuillage était dense et mes branches solides. Entre avril et juin, le Futé avait installé, bien caché au milieu de mes ramages, une plateforme avec de quoi dormir, manger et boire pour une dizaine de jours. C’est dans mon cœur qu’Anne et Jean s’aimèrent pour la première fois et qu’ils conçurent leur premier né, un garçon nommé Jean qui mourut à l’âge de six mois.

Tu vois petit, je suis tout seul, mais que me berce l’été, que m’agite l’hiver, que mon tronc soit givré ou mon branchage vert, toujours, au long des jours de tendresse ou de haine, je repense souvent à ces deux-là qui, par amour, me transformèrent en cachette, une cachette que j’avais si bien rendue invisible. »

Franck Berthoux (la Gazette des Jardins. 26 novembre 2023)

Ecoutez cette d’amour du 18ème siècle racontée par l’Abbé de Bruchard, accompagné d’Arlette Vergneaux.

LA TOUR À EAU AVEC SON RESERVOIR AUTREFOIS MUNI D’UNE EOLIENNE BOLLEE

Découvrez l’histoire de la construction de la tour Bollée avec son réservoir.

Photo de Michel Barrière.

Extrait de la Camosine n°153 de Sylvianne et Georges Narcy :

Les hameaux de La Brosse ne possédaient qu’un puits de grande profondeur (33 mètres) situé à La Grande Brosse. Ce dernier fournissait aux habitants l’eau nécessaire à la consommation personnelle. Quant à la lessive, les habitants de La Grande Brosse étaient obligés de venir aux lavoirs publics de Donzy. Par temps de sécheresse, quand les mares venaient à tarir, les habitants des hameaux venaient le soir à Donzy, après leur journée de travail pour remplir des tonneaux d’eau au Nohain afin d’abreuver leur bétail. Aussi, en 1901, à l’initiative du Maire de Donzy, Octave Dubois, les habitants des Brosses ouvrirent une souscription qui, tant en argent qu’en journées d’hommes ou de voiture, devait s’élever à 4500 francs, sur un budget primitif de 18000 francs. Cette souscription offerte à la Commune de Donzy était destinée à participer à la construction d’une éolienne. Les plans et devis avaient été dressés par ailleurs. Il s’agissait d’une tour surmontée d’un moteur à vent (moteur Bollée numéro 3 du même temps que celui est est encore visible à Crézan) actionnant une pompe amenant, dans un réservoir, l’eau qui alimentait un lavoir et un réservoir. Le conseil accepta la proposition des habitants et les travaux furent exécutés fin 1902 et terminés début 1903 (délibérations du conseil municipal de 1901 à 1904 : le montant définitif de la souscription fut de 4355 francs et la dépense finale totale, après négociation de remises, s’éleva à 13687,44 francs. Lors de la réunion du conseil municipal du 18 février 1945, il fut décidé l’achat et l’installation d’u moteur électrique). La tour supportant le mécanisme est encore visible et en bon état ainsi que le réservoir (qui sert aux agriculteurs d’aujourd’hui), le lavoir et l’abreuvoir.

La tour d’eau avec le réservoir, encore munie de son éolienne Bollée.

L’arrivée de l’eau potable à La Grande Brosse

Les Brossériots n’ont eu l’eau potable qu’en 1971…Découvrez comment ils se sont organisés pour provoquer les autorités de l’époque ? L’histoire est racontée par Arlette Vergneaux, présidente de la Confrérie Saint-Eloi des Brosses.

LA TOUR RONDE

Au début du 20ème siècle subsistait en haut du village de la Grande Brosse, une tour ronde aujourd’hui disparue dont l’architecture laissait supposer une construction du 16ème siècle. L’origine, tour de défense ou demeure seigneuriale, reste inconnue.

LE LAVOIR

Photo de Michel Barrière (2023)

L’ECOLE DE LA GRANDE BROSSE

L’école de La Grande Brosse a compté jusqu’à 80 élèves si on en croit le document du Ministère de l’instruction publique du 18 juin 1884.

Le plan de l’école

 

Elle sert aujourd’hui de bureau de vote et de salle de réunion pour le club des Amis des Brosses.

Photo de Michel Barrière (2023).

 

LE CAFE BARBIER

Au cœur du village de la Grande-Brosse, près de la place ombragée, se trouvait jusqu’en 1997, le café Barbier, plus communément appelé par les habitants et les habitués « Chez Rolande », du nom de la patronne.

Ce café de campagne, véritable « palpitant » du village, comprenait la salle du bar et au fond, la petite cuisine. Ce café, seul commerce alimentaire du village pendant les dernières décennies, accueillait surtout les habitants des hameaux des Brosses et parfois des gens de passage. On allait « Chez Rolande » l’après-midi jouer à la belote, à la coinchée ou à la manille. Quand le paysan vendait une vache, il venait avec le maquignon officialiser la transaction autour d’un « canon » de vin.

Les enfants y accompagnaient avec un grand plaisir leur père ou leur grand-père (c’était un lieu fréquenté principalement par les hommes) pour y déguster une grenadine ou une limonade et acheter quelques friandises. Et Rolande, femme généreuse, n’hésitait pas à offrir quelques bonbons supplémentaires.

Ce lieu de vie communautaire apportait également aux habitants d’autres services de proximité : vente de tabac, de gaz et de carburant.

Dans la cour arrière, une grande salle parquetée recevait banquets, fêtes de famille, communions, mariages. Et longtemps, jusque dans les années 70, cette salle était aussi un dancing musette où chacun et chacune venaient se rencontrer et guincher. Une vénérable institution dont la notoriété dépassait très largement les frontières du département.

On se rencontrait au bal «Chez Rolande », on s’y mariait, on y organisait le repas de de communion des enfants…et ainsi de suite.

Au fil des années, un lien étroit, presque intime, se tissait inévitablement entre le café « Chez Rolande » et les évènements de nos vies.

Photo Fournie par Marie-Claude Barbier-Rochas.

 

Les principaux évènements qui se déroulent à La Grande Brosse attirent beaucoup de monde 
  • la fête des Jonquilles
  • la fête de Saint-Eloi

La Grande Brosse possède des bois ornés de jaune avec les tapis de jonquilles qui naissent dès le début du mois de mars. Photo de Sonia Millant.

FETE DES JONQUILLES 2023

L’invitation, chaque année, faite à la population du territoire pour la fête des Jonquilles de La Grande Brosse, traditionnellement organisée 15 jours avant Pâques.

 

Extrait de la Camosine n°153 sur les hameaux des Brosses

 

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Sources de la page : Donzy, de Sylvianne et Georges Narcy, édition La Camosine n°153, D’après « Le Donziais » Armand Bedu en 1878 et « Donzy Civil » Abbé Rouget 1752, (2) Archives de la paroisse de Saint Martin du Pré, Mairie de Donzy, Arlette Vergneaux, présidente de la Confrérie de Saint-Eloi des Brosses.

LA CHEVRERIE DES BROSSES

La Chèvrerie des Brosses a vu le jour suite à une reconversion en 1988 lorsque Jean-François VAVON a décidé de sauter le pas, lui qui ne trouvait pas de reconnaissance dans le travail qu’il effectuait dans l’administration.

Il venait tous les week-ends dans la Nièvre et a saisi l’opportunité d’une annonce de la laiterie Tribalat pour esquisser son projet de création d’une chèvrerie. Il prend un congé individuel de formation sur 9 mois et ouvre la Chèvrerie des Brosses à La Grande Brosse.

Aujourd’hui, il travaille en famille avec notamment son fils et sa belle-fille, et son employée Stéphanie.

Ce sont 200 chèvres qui forment le cheptel qui, chaque année, produisent environ 100 740 crottins de Chavignol et 45 600 fromages de chèvre sous une autre forme.

Ces fromages de chèvre et toute la gamme de produits laitiers (bouchons et lingots, crottins frais aux herbes, aux épices, dessert lactés : crème dessert, yaourt, riz au lait, riz au lait au chocolat, etc.) sont disponibles en vente directe à la ferme, tous les jours de 8h à 12h et de 17h à 19h.

Vous trouverez également Jean-François sur le marché de Donzy le samedi matin. Ses succulents fromages sont aussi vendus chez Secrets de Paysans à Coulanges les Nevers.

Un exemple d’animation à la Chèvrerie des Brosses

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